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Etant enfant j'ai entendu les histoires sur Erzsébet. Il y avait une famille royale, la famille Báthory. Nous sommes les dernières feuilles de l'ultime branche solitaire de cette famille, qui se penche, palpittante, vers la terre. Une terre humide, avec une texture ombragée et effritée. Les souvenirs y poussent à la manière des champignons.
Notre famille moderne était donc prosaïque, à la mode suburbaine: Toutes les peurs, tous les conforts automatiques, récompenses aqueuses d'une vie américaine ordinaire loin des forêts hongroises. Une fois mon grandpère--maître de poste à Budapest, il y a longtemps -- a mentionné notre ancêtre. Oui, elle fût une femme extraordinaire. Un sourire, puis: Cherche la comtesse, suggère-t-il.
Après un temps, il quitta notre maison. Il mourut tout seul, peut-être une victime: il m'a révélé le secret. Moi-même, je n'en savais rien.
Mais j'ai appris sur elle, la comtesse, le monstre national hongrois, la Comtesse de Sang, la sage et suprème bouchère personnelle de sa nation sur les champs de bataille du 16e Siècle, de l'Est et de l'Ouest. Chrétienne, païenne, mère attentive. Politicienne. Maîtresse des châteaux, meurtrière des servantes.
Elle vit donc dans un brouillard de fiction, sous un nécroscope des yeux baignants dans le sang. Mais sa réalité est beaucoup plus terrible que la femme folle de Cséjthe -- une réalité qui continuât pour des decennies tandis que la chair se putréfiait, les os enrichissaient la terre, les âmes étaient extraites avec verges brûlantes et écorchantes. Et elle aimât donc.
Comme mon grandpère, Erzsébet est morte seule. Elle fût belle et en bonne santé jusqu'à ce que la réclusion et l'humidité ne ravagent sa vie.Si seulement je pouvais en savoir plus sur elle. Qui fût cette femme, une femme que, à travers un écart de quelques siècles, je peux appeler Mère?
Février 1998
Báthory Erzsébet est un sujet parfait pour l'opéra: une femme Magyare--pas loin de la Transylvanie--qui assassina plus que 600 jeunes femmes, mais qui fût très intelligente, très belle, polyglotte, et spirituelle. J'étais fasciné donc.
Je suis compositeur depuis 1964, mais j'ai conçu l'idée de l'opéra Erzsébet il y a dix ans. Elle m'intéressait auparavant à cause de ma famille, mais en 1987 j'ai decouvert le livre Dracula Was a Woman par Raymond McNally. Elle ne serait pas baigné dans le sang. Elle n'aurait pas été cannibale. Tout cela serait le fiction. Mais est-ce qu'il y eût 600 jeunes filles mortes? Et est-ce que Erzsébet fût prisonnière dans la tour Cséjthe pour deux ans, jusqu'à sa mort? Oui.
J'ai suivé alors plusieurs pistes, et j'ai decouvert qu'Erzsébet ne tomba pas parce qu'elle avait tué 600 femmes, mais parce qu'elle avait tué Ilona Harszy, soprane dans l'église toute proche de son château dans le village--et une fille d'une petite noblesse. Selon l'histoire, Erzébet entendit Ilona et demanda qu'elle chante pour elle. Ilona en conçu quelque peur, parce qu'elle avait entendu de vagues histoires menaçantes à propos du "château noir". Quand Erzsébet demanda une chanson à Ilona, celle-ci resta muette. Puis, elle chanta un peu, mais sa voix était faible et irrégulière. Enragée, Erzsébet l'époigna à la gorge, l'arracha de ses doigts, et la chanteuse en mourut. C'est du bon opéra--une vilaine intelligente, une chanteuse innocente.
En 1992, j'ai visité Cséthe (aujourd'hui Cachtice, en Slovaquie), un château de la comtesse, et ensuite, j'ai entendu dire qu'Andrei Codrescu, poète, écrivain, et commentateur à la National Public Radio aux États-Unis, a commencé à écrire une histoire de Báthory Erzsébet. Je suis entré immédiatement en contact avec Codrescu, et il m'a envoyé le premier jet de son livre The Blood Countes--qui, hélas, peut-être, est devenu de biographie un roman.
Mon idée pour cet opéra était très différente de celle de Codrescu. J'ai imaginé l'histoire centrale d'Erzsébet et Ilona; la complicité des servantes Ilona Joo, Doráttya Szentes, et Katalin Beneczky; la présence de sa tante-amante Anna Darvulia, la mysterieuse; trois enfantes, Anna, Ursula et Katalin; et les autres servantes mineures comme choeur grecque. J'ai conçu aussi un opéra tout à fait de femmes. Les hommes (sauf le petit servant difforme, Janos Ujvary) ont disparu à la guerre.
De l'autre côté, Codrescu a créé un nouvelle surréaliste. A notre époque, il y a un homme qui s'appelle Drake Bathory-Keresztur (mêmes initiales que les miennes!) qui est un descendant d'Erzsébet. Il retourne en Hongrie, découvre l'esprit d'Erzsébet vivant dans une vielle professeur. Le passé et le présent ne font qu'un. Cette histoire, presque une biographie, est trop compliquée pour le théâtre, et nous l'avons réduit à trois actes en treize scènes.
Ouverture
1ère Acte:
2ème Acte:
3ème Acte:
(Les titres si brefs au-dessus n'expliquent pas trop; il faut lire un peu plus ici).
L'instrumentation pour Erzsébet posait un problème car il n'y a ici que des femmes: Erzsébet, mezzo-soprano; Darvulia, contralto; Ilona Harczy, soprano en haut; les trois servantes, soprano et deux altos; les autres servantes en choeur; et les filles d'Erzsébet, petits sopranos. Il n'y a aucune voix masculine.
On peut imaginer que c'est très éthéré, mais pour deux ou trois heures, difficile à écouter! J'ai choisi ce plein des instruments: quintette à saxophones; quintette à cordes; la batterie; et le cymbalum. Les saxes et les cordes sont près de la voix, et près les uns des autres ... très expressifs, avec une tessiture extrême, le volume extrême, et une abilité à altérer facilement le ton avec le glissando et le portamento. Il y a aussi un rapport entre les saxes et les cordes, parce que les saxes one été créés pour remplacer les cordes pour la musique du régiment au 19e siècle. La batterie fournit une couleur différente, et le cymbalum (un instrument comme le tympanon au marteau, main plus grand) évoque la Hongrie.
Le décorateur de l'opéra est Pavel Kraus, un sculpteur de Prague qui vit aussi à New York. Son oeuvre est très ombrageuse, comme sa présentation Sex and Death: Offerings qui sera donnée à Prague en Septembre, accompagnée d'un installation de mon "soundscape" musical, Detritus of Mating.
Maintenant nous créons Erzsébet. Peut-être le présenterons nous en 2000 à Cachtice.